L'audit

10 mn

– C’est qui la nouvelle ? Ai-je demandé à mon collègue, désignant
l’ensemble jupe-tailleur aperçu au bout d’un couloir désespérément
masculin.
– Rêves pas, elle ne fait que passer, c’est la nana de l’audit.
– Putain, déjà ? Et merde.

La perspective d’une éventuelle nouvelle collègue à draguer (de loin, elle avait l’air pas mal en tout cas) s’effaça ausitôt sous la contrariété d’une inspection de mes dossiers en cours. Dossiers que je savais pas franchement inspectables. D’urgences en remis à plus tard, les normes et procédures que j’étais censé suivre, déjà assez chiantes en principe, étaient complètement passées à la trappe. J’avais complètement oublié cette histoire d’audit. J’avais été prévenu bien sûr, il y a trois mois, quand ça paraissait assez loin pour être ignoré. Je filai dans mon bureau pour tenter de dénicher dans mes projets le bon élève que je pourrai mettre en avant après lui avoir enfilé ses habits du dimanche.
J’avais le nez dans mes papiers, enfin, mon écran, depuis une ou deux heures quand on a frappé à la porte de mon bureau. Je n’ai pas tout de suite reconnu la jupe, et je me suis demandé qui était la belle brune qui se tenait à coté du big boss. Evidemment c’était pour me présenter l’auditrice, qui passerait me voir le lendemain. C’est avec enthousiasme que je lui ai donc rendu sa poignée de main, ravi du délai qu’il me restait. Je ne sais pas si elle s’en est rendu compte, ou si c’est parce que mon regard s’est un peu trop attardé sur son décolleté, mais j’ai cru déceler un sourire moqueur avant qu’elle ne tourne les talons. Jolis mollets aussi.

Le métro était déjà plein et stationnait à quai depuis quelques minutes quand je l’ai vue courir et s’engouffrer dedans au moment de la sonnerie puis de la fermeture des portes. Je ne crois pas qu’elle m’ait reconnu, elle a juste eu le temps de se coller à moi. De dos. J’ai hésité à engager la conversation et puis non, on aurait tout le temps de faire connaissance le lendemain et… cet aspect de sa personnalité ne me déplaisait pas. Pressés comme nous étions, je pouvais sentir l’odeur de ses cheveux et ses fesses encastrées sur mes hanches. Impossible de son coté qu’elle ne sente pas mon érection tout contre elle, j’étais à la fois très gêné et assez excité. Je m’efforçais de prendre un air concentré sur une affaire importante, au delà des turpitudes de la chair; mais bien sûr je ne pensais qu’à ma queue qui frottait contre ses fesses, conscient des épaisseurs de tissu qui séparaient nos sexes; mon caleçon tendu, mon pantalon de toile, sa jupe, une petite culotte de dentelle peut être, et je les ôtai mentalement : ouvrir ma braguette, baisser mon caleçon, libérer ma queue, soulever sa jupe, pousser sa culotte sur le coté, chercher un passage entre ses fesses jusqu’à sa chatte que j’imaginais douce et chaude, et la culbuter, là, ses mains appuyées contre la porte coulissante, bien cambrée…

“Vous souriez toujours, vous ?” Ah le con, j’avais pas pensé au reflet dans la vitre. Mon sourire béat, ses yeux plantés dans les miens, il m’a fallu quelques instants pour me reprendre.

– Oh oui, y’a des jours comme ça, on est de bonne humeur…
– Je vois ça. J’espère que vous serez d’aussi bonne humeur demain.
Bonne soirée, je descends là !

Elle est descendue sur le quai sans se retourner, laissant mon érection orpheline de la chaleur de ses fesses. Sur le chemin du retour je pensai à autre chose (rasoirs jetables, pizza surgelée, céréales, litière pour chat), mais je me réveillai en pleine nuit avec une trique monumentale et douloureuse. Je me masturbai allongé sur le dos en repensant à la scène du métro, la prenant en pensée dans la rame, sur les banquettes, dans tous les sens… ce fut long et je finis en sueur et essoufflé, du sperme jusque dans le nombril. J’attrapai un kleenex pour m’essuyer avant de me rendormir jusqu’au lendemain.

J’arrivai vêtu et rasé de frais, légèrement plus tôt que d’habitude - je n’avais pas tout à fait fini de planquer les miettes sous le tapis. Je venais de finir le plus gros quand elle a frappé à la porte ouverte. Je me suis levé pour l’accueillir et lui serrer la main. Chemisier blanc, lunettes à la fois strictes et très sexy encadrant ses grands yeux noisette, une belle bouche très rouge et des cheveux noirs lâchés sur les épaules, ce qui lui allait bien mieux que le chignon de la veille. J’attrapai une chaise pliante contre le mur pour l’installer près de moi. On entra très vite dans le vif du sujet, et elle ne tarda pas à me pousser dans mes retranchements, mettant en pièce mon décor de théâtre sans se départir d’un sourire que je ne pouvais que trouver ravageur.
J’étais assez désarmé, et devais lutter pour me concentrer sur autre chose que ses jambes nues à un mètre de moi. Je me levai plus d’une fois pour illustrer mes propos par quelques croquis sur le tableau blanc accroché au mur, pour tenter de m’en distraire un peu, mais cela la forçait à chaque fois à décroiser et recroiser les jambes pour me laisser passer, et ce n’en était que pire. Je passais de plus en plus près, inconsciemment, et je me le reprochais intérieurement. Tout en prenant soin de rentrer le ventre. Je me demandai aussi, alors que j’étais debout le marqueur en main, si elle n’était pas en train de mater mon cul que je contractai pour en faire ressortir l’aspect musclé, comme un paon fait la roue.

Je cherchais encore comment faire déraper cet entretien désespérément professionnel, quand je la surpris regarder sa montre, et me dire qu’on avait bientôt fini. Je l’invitai à déjeuner dans une brasserie un peu plus loin. Ça nous laissait le temps de discuter un peu sur le chemin, et de réfléchir un peu. No zob in job d’accord, mais elle était de passage, et quel cul, et quelle bouche…
J’ai proposé du vin, elle ne s’est pas faite prier, et on a heureusement vite trouvé d’autres sujets de conversation que le boulot. Le courant passait, au moins assez pour qu’on prenne notre temps. Je posai un genou contre l’intérieur de sa cuisse, doucement. Elle sourit, puis continua sa phrase sans ciller. Je laissai passer quelques instants en la regardant droit dans les yeux, puis pressai légèrement vers l’extérieur, la forçant à ouvrir sa cuisse d’un demi centimètre.

(Toc, toc.)

Elle s’interrompit, détourna le regard, et se figea quelques instants. Et puis toujours sans me regarder, elle se laissa glisser de quelques centimètres en avant, vers moi.

(C’est ouvert)

J’envoyai une main sous la table pour remplacer mon genou. La posais contre sa cuisse. Je regardai ailleurs moi aussi, mais tout se passait sous la table. Je la caressai quelques minutes, m’aventurai de plus en plus loin, toujours sans parler, jusqu’à sentir la couture de sa culotte tout au bout de mes doigts. Je sentis alors son regard sur moi.

– Alors, on se promène ? La visite est sympa ?
– Très.

Je rougis, mais je plaquai plus franchement ma main contre sa cuisse. Puis l’enlevai plus ou moins discrètement parce que la serveuse vint à ce moment déposer l’addition sur la table, avec le traditionnel “ça a été ?”

“Oui oui très bien” de concert, petite danse autour de l’addition dont je finis par m’emparer, moment de gêne et d’hésitation à la sortie, regard à droite et à gauche, puis on s’embrasse debout sur le trottoir. Je passe la main derrière son dos pour la serrer contre moi, cette fois ci c’est contre son pubis que je colle mon érection. Oui tu me fais de l’effet, et ça n’a pas l’air de te déplaire, on baise quand ?

A ma question muette elle ne répond pas, se détourne et se dirige vers ma boîte en me tenant la main sur le premier mètre. Je la suis sur le trottoir en admirant ses jambes, ses talons claquent vite, puis à l’approche des locaux nous ralentissons et reprenons nos distances. On traverse le hall comme deux inconnus. Il y a quelqu’un avec nous dans l’ascenseur, dommage. On rejoint mon bureau dont je referme la porte. A clef. Je la plaque contre le mur pour l’embrasser de nouveau, les mains sur ses hanches, et je commence à remonter sa jupe sur ses cuisses et ses fesses. Je crois que maintenant ce sont les battements de mon coeur qu’elle peut sentir tout contre elle. J’ai envie de la prendre, là, contre le mur. Je m’accroupis devant elle pour baisser sa culotte, blanche, gagné; légèrement humide aussi, joie. Je découvre sa toison noire, l’enroule sur ses cuisses et je glisse ma langue entre ses lèvres fines avant même d’avoir fini de descendre la dentelle à ses pieds.
J’explore ses replis intimes de la pointe de la langue, jusqu’à ce qu’elle écarte un peu les cuisses et que ses lèvres s’ouvrent, alors je la lèche à petites lampées, je la goûte et j’aime ce que j’ai sous la langue, j’en pousse la pointe jusqu’à la source et je me désaltère, je sens le sel et la mer, je veux sentir des vagues l’agiter, qu’elle se démène et déborde. Je la suce, je la lèche, je l’embrasse à pleine bouche, ardemment, elle toujours debout et moi à genoux. Je titille son clito, un peu, pas trop, pas encore. J’insère deux doigts qui vont et viennent aussitôt, elle est mûre et mouillée, ses mains se posent sur ma tête, c’est le moment de l’embarquer. Ma langue revient et mes doigts continuent leur manège, plus vite, plus fort, jusqu’à ce que je la sente partir, perdre l’équilibre à s’en appuyer sur moi, je rajoute un doigt en elle et mon pouce sur son clitoris que je masse, je continue à la branler alors qu’elle jouit en étouffant ses cris, je ne lui laisse pas de répit, je la soulève presque d’une main, puis elle bascule, s’écroule sur moi en silence, du moins j’espère.

Nous nous retrouvons emmêlés par terre, sur la moquette. Elle reprend son souffle quelques minutes avant de glisser sa main dans mon pantalon, pour tâter l’état de ma queue, la trouvant prête à l’emploi elle me décroche un sourire et défait ma ceinture, me déboutonne et baisse mon jean. Elle me prend dans sa bouche quelques secondes, goulûment, avant de venir s’accroupir sur moi et se l’enfiler sur l’abricot encore juteux. Je la laisse faire en la regardant, jupe relevée, chemisier encore impeccable, talons aiguille , appuyée d’une main sur le bureau pour osciller du bassin, avaler mon sexe avec le sien, se branler avec ma queue et réciproquement.
Je regarde son entrejambe monter et descendre sur moi, jusqu’à la garde et sa toison rejoindre la mienne et s’élever à nouveau. C’est bien ma jolie, continue, sens comme je bande et contracte mon sexe, je te le tends, amuse toi. Je regarde sa bouche entrouverte et j’aimerais qu’elle me suce encore, j’aimerais y jouir. Je lui dis “suce moi”. Elle se relève et moi aussi. Je m’assois et elle s’agenouille à son tour, empoigne ma queue et la presse en me léchant délicatement les couilles.
Quelle adorable salope. Sa langue glisse tout le long de ma hampe, plusieurs fois. Je veux qu’elle la prenne dans sa bouche, j’en peux plus, et en même temps j’adore qu’elle me lèche comme ça, comme une petite chienne attentionnée. Enfin sa langue vient caresser mon gland, et je m’accroche à mon siège, assis du bout des fesses pour lui tendre ma flûte. Elle gobe enfin mon gland, le tète, joue avec de la langue, je le sens qui gonfle encore dans sa bouche. Vas y, aspire moi, régale toi, vide moi jusqu’à la moelle. Maintenant elle fait aller et venir ses lèvres sur ma queue qu’elle pousse de plus en plus loin dans sa bouche, jusqu’au fond de sa gorge puis au delà, sa salive coule abondamment, sur mon sexe, sur mes couilles, elle m’avale tout entier et je n’en peux plus, c’est trop bon… Je murmure un “ça vient”.
Elle ressort doucement ma queue de sa bouche, la prend dans sa main pour la branler, doucement et fermement à la fois, en posant mon gland sur sa langue tendue. Elle me regarde dans les yeux, par en dessous, et met dans son regard tant de soumission et de faim que je lâche tout, je lui envoie mon foutre qui gicle et coule sur sa langue, son menton, elle continue à me branler, jusqu’à la dernière goutte, que je lui donne tremblant, vidé, ivre.

Je reste assis et reprends mon souffle, dépenaillé, froc baissé, le sexe sorti et encore gonflé. Je la regarde s’essuyer posément, sans pour autant se rhabiller. Jupe toujours relevée à la taille, elle s’affaire sur mon bureau, range les dossiers. Je pense d’abord qu’elle se donne une contenance, puis comprends qu’elle fait simplement de la place pour le prochain round. Ça me va. Je tends une main jusqu’à son cul pour le caresser. Elle s’allonge sur l’espace qu’elle vient de dégager.
J’approche la chaise pour prendre une fesse dans chaque main, les palper, les presser doucement. Je les écarte pour regarder son anus et son sexe, je sens mon érection reprendre de la vigueur. Je vais la prendre sur ce bureau, et elle va aimer ça. Elle aime déjà mes pouces qui la titillent et la pénètre, qui écartèlent son sexe pendant je lèche ses fesses. Elle aime les deux doigts que j’enfonce et qui commencent à la baiser méthodiquement. Elle se cambre et s’offre, j’y vais plus fort, et je rajoute un doigt de la main gauche dans son cul, doucement, avant de lui branler la chatte et le cul en cadence. Elle se tortille maintenant, elle a chaud, elle glisse une main sur son sexe pour se caresser le clitoris, je continue à l’envahir pendant qu’elle se fait jouir, toujours en silence.

Je me lève pour venir derrière elle et la pénétrer en levrette, d’abord juste le gland, je reste en suspens quelques instants, puis je la prends par la taille des deux mains et m’enfonce d’un grand coup très loin, je lui arrache un “oooh” étouffé, elle est surprise, elle est prise, ça m’excite, je recommence, et tiens, prends ça, ce n’est que le début, je vais t’en mettre plein les fesses. Je ne lâche pas sa taille et je la travaille à grands coups profonds. J’ai envie de lui claquer les fesses mais je n’ose pas, à cause du bruit. Je ralentis le mouvement, m’allonge sur elle, et tout en oscillant du bassin, j’approche ma bouche de son oreille, pour lui murmurer un seul mot : “salope”.
Elle a les yeux fermés pour me répondre, “oui”, cambrant encore plus les fesses. Je rajoute “je vais t’enculer”. Elle me répond encore : “oui”. Alors j’attrape ses poignets, les rassemble dans une main pour les lui tenir dans le dos, de l’autre main je lui attrape la nuque, et me mets à lui baiser la chatte très vite, à petits coups rapides et peu profonds, en la maintenant bien contre le bureau. Elle halète, bouche ouverte, muette. Je la lâche et lui donne quelques coups de queue plus amples, en ressortant complètement à chaque fois. Elle est trempée, je rentre sans problème.

Puis je lui fais signe de se retourner pour s’allonger sur le dos, cuisses écartées. Je pose ses chevilles sur mes épaules pendant qu’elle déboutonne son chemiser et relève son soutien-gorge. Je tiens ma queue d’une main, la pose sur les lèvres de son sexe, biffle un peu son clitoris, puis la fais descendre plus bas, à l’entrée de son cul. Elle écarte un peu les fesses des deux mains pendant que je pousse, pendant que j’entre au chaud dans ses entrailles. Ca y est. Je prends ses mollets que je relève bien haut pour m’enfoncer plus loin, elle me regarde faire, mon ventre, et mon sexe qui l’empale. Je fais aller et venir mon membre raide sur son oeillet serré, lentement, caressant ses jambes, remontant vers ses cuisses. Je fais courir mes doigts sur ses lèvres, les effleure. Je les caresse plus fort de mon pouce qui remonte, remonte, remonte jusqu’à son clitoris. J’immobilise ma queue dans son cul et j’enfonce l’index et le majeur dans son sexe. Je la branle toujours planté en elle, je veux la faire jouir comme ça. Elle relève la tête et plante ses yeux dans les miens, elle a compris, elle passe la langue sur ses lèvres, se les mord, me met au défi de la branler plus fort. Je le fais et elle jouit, je sens son cul se crisper sur moi.
Quand elle bascule la tête en arrière je passe une main dans son dos, prend son sein dans l’autre que je presse doucement, je fais rouler son téton entre les doigts jusqu’à ce qu’il se dresse, et je me fais jouir à mon tour en lui remuant fort les entrailles.

Jules Pulpe | Feb 6, 2012