Tes cuisses

2 mn

sont des aimants pour mes mains, tes cuisses sont des poignées, je veux les attraper pour te coller à moi, pour te dire viens par là, que je te baise; viens par là que je t’embrasse, viens par là que je te coince, entre deux portes, entre deux heures. Tes cuisses je les mate sans vergogne dès que tu me les montres, et je me demande si quand tu les serres alors ta chatte est au chaud dans mon regard, dans mon désir, dans le défilé de fantasmes où elles s’alignent comme des poupées dociles, comme des filles faciles, comme une amante agile. Je veux les voir s’enrouler sur ma barre, danser sur mon serpent, s’ouvrir et s’ouvrir encore. Je veux leur dire viens je t’emmène on va danser, on va s’emmêler, on va se rendre ivres et essoufflés.

Tes cuisses je les regarde et je veux y poser une main, la remonterdoucement, et découvrir ton cul avec un POUM POUM dans la poitrine qui me dit fuyez pauvres fous. Et moi je ferme les yeux et je t’embrasse sur le front, mais c’est ton sexe que je vois; tes cuisses je les caresse avec mes joues. Fais glisser ta culotte, jette la moi au visage, pose ta main sur mon crâne et fais le descendre, je te suis en enfer on va se donner chaud. Ma langue sur ta peau, et ce n’est qu’un début moi je veux que ta tête tourne et sentir ton pouls dans tes artères fémorales. Ma langue pour te rouler des pelles, pour t’avaler, ma langue pour te liquéfier et te boire, ma langue comme un fouet pour te dompter et te mettre à genoux.

Après ma langue ma queue, lorsque tu seras tellement ouverte que je pourrai m’y paumer, lorsque tu n’en pourras plus, lorsque je n’en pourrai plus de bander la tête entre tes cuisses. Je te baiserai vicieusement, plongeant et replongeant du gland jusqu’à la garde. Pour tremper, être trempé, être en acier trempé, pour te poignarder le bas ventre avec notre envie de baiser, patiemment se faire monter. Et là une jambe sur mon épaule et l’autre entre mes cuisses, quand la pression sera tellement montée qu’on n’entendra plus que nous, je remplacerai ma queue par deux doigts pour te branler bien fort, je me branlerai moi aussi; et je te dirai que je vais jouir sur ton ventre, de regarder comme je bande et je jouis pour toi, que tu vas me voir et me sentir gicler sur ta peau et qu’alors tu vas en jouir. Et je me laisserai aller en criant ton prénom, et je te verrai te cambrer sous mes doigts.

Jules Pulpe | Oct 4, 2011