Mademoiselle Agnès

4 mn

Depuis que la nouvelle voisine a emménagée, je ne dors plus beaucoup. Elle s’habille toujours avec beaucoup de classe, des petits tailleurs sexy qui la mettent sacrément en valeur. Je ne sais pas où elle bosse, une boutique ou alors une boite assez stricte. En plus elle ne le sait sans doute pas mais sa chambre est juste à coté de la mienne et les cloisons sont minces. Une nuit ou je n’arrivais pas à m’endormir, je l’ai entendue. Ce n’étaient pas des cris, plutôt de petits gémissements, mais ce n’était certainement pas de la douleur. Depuis je veille exprès pour l’écouter. Je n’ai jamais vu de mec entrer ni sortir de chez elle, et je suis quasiment sûr qu’elle se donne du plaisir toute seule. Ca m’excite, et dès que ça commence je sors mon sexe et je me branle silencieusement. Parfois ça dure assez longtemps pour que je jouisse avant qu’elle ne s’arrête et j’ai alors presque l’impression de l’avoir vraiment baisée. Je n’ose plus faire de bruit dans ma chambre afin qu’elle ne se doute pas que je peux l’entendre et qu’elle se réduise alors au silence.

Ca matin justement je la vois débouler, visiblement assez pressée, alors que j’attends l’ascenseur. Je la laisse passer devant moi, admirant au passage ses jolies fesses moulées par une jupe stricte. Jolis mollets également. Comme d’habitude je n’ose rien dire dans le trajet de descente, je me contente de la regarder du coin de l’oeil. Il faut très chaud aujourd’hui et elle a troqué l’habituel chemiser contre un petit débardeur. Mais alors que nous approchons du rez-de-chaussée et que je me dis que ce n’est pas encore aujourd’hui que j’aurai eu le courage de la draguer, l’ascenseur se bloque. J’essaie tous les boutons et aucun ne répond. A l’interphone d’urgence, un dépanneur nous dit qu’il ne pourra pas être là avant une heure. Dans un autre contexte j’aurais pesté et aurais sans doute donné quelques coups de pieds sur cette putain de cabine de merde, mais là c’est plutôt une belle surprise et je garde un calme olympien pour la rassurer. En fait, je me force à ne pas sourire de satisfaction de cette intimité forcée.

Par la force des choses, on se met à discuter. Ne sachant pas trop quoi dire, je lui parle de mon boulot, un truc assez obscur que personne ne comprend mais bon, l’important c’est d’entretenir le dialogue et puis ça me permet de rester face à elle. Assez vite je m’aperçois que je la fais royalement chier, elle se contente de me regarder poliment. Ou alors… aurais-je un ticket ? Je commence à me faire des idées, je repense à ces nuits à la guetter. Je suis en train de m’échauffer tout seul.

Sans trop savoir ce que je fais je me rapproche peu à peu, jusqu’à pouvoir la toucher. Sa voix et le souvenir de sa voix se mélangent et quand je regarde son visage je le vois comme je l’ai imaginé toutes ces nuits, en train de jouir. Je n’y tiens plus et je me penche pour l’embrasser. Par miracle, elle se laisse faire. La joie m’emporte et je lui roule la pelle de ma vie. Je me colle contre elle, lui caresse la joue, les épaules, que je bécote. Mes mains deviennent autonomes et descendent vers sa poitrine, courent le long de sa taille, de ses hanches…

Elle se laisse faire, je dois rêver. Je relève peu à peu sa jupe pour sentir la peau de ses cuisses sous mes doigts, pour les prendre à pleine main. Sans cesser de l’embrasser, je la plaque contre la paroi de l’ascenseur, sa poitrine contre la mienne. J’attrape ses seins à pleine main à travers son débardeur. J’arrive à sentir ses tétons pointer à travers le tissu, on dirait que je ne suis pas le seul à être bien chaud. Je lui enlève et découvre ses seins nus. Jackpot. J’y pose ma bouche, les lèche et les embrasse. J’ai maintenant complètement relevé sa jupe et passe mon pouce sur sa culotte blanche pendant que ma langue se promène sur son ventre, chatouille son nombril…

A genoux, je descends lentement sa culotte le long de ses jambes, jusqu’à ses chevilles. Maintenant que je suis face au sexe qui hante mes nuits depuis des semaines, je le lèche religieusement, délicatement. L’oreille tendue, je guette ses soupirs. Je n’entends que son souffle raccourcir un peu. Je presse son petit bouton entre mes lèvres, en ouvrant sa fleur humide avec les mains. Ca y est, elle gémit. Douce musique…
Je n’ai pas l’impression qu’elle ait joui, mais elle me demande de me relever, ce que je fais sans poser de questions. Là c’est elle qui m’embrasse et me met une main au panier. Elle me déboutonne, et ma queue jaillit aussitôt car je n’avais aucun caleçon sous la main ce matin. Elle la prend dans sa main, la caresse sans cesser de m’embrasser. Puis elle s’agenouille et passe sa langue sur mon gland. Je manque défaillir, je pose ma main sur sa tête et lui masse la crâne pour l’encourager.
Vas-y, prends-la dans ta bouche, j’en peux plus. Elle me masse les couilles en regardant mon pieu comme un jouet tout neuf. Et enfin, le prend dans sa bouche pour le sucer. Mmmmm. Excité à mort, je rythme le balancement de sa bouche avec la main, je veux baiser sa bouche. Non. Je veux la baiser, elle. Sur le point de jouir, Je recule et lui demande se mettre à quatre pattes. Je ne la pénètre pas tout de suite, et laisse mon excitation redescendre un peu en caressant ses fesses cambrées.
Lorsque je suis un peu calmé, je commence à m’enfiler. Elle est étroite, j’écarte l’entrée avec les pouces et je pousse doucement. Lorsque je suis bien en elle, je l’attrape par la taille et commence à y aller pépère. J’ai encore du mal à y croire, même dans mes rêves les plus fous ça ne se passait pas comme ça. J’accélère peu à peu, elle gémit bien fort maintenant. Je m’autorise une petite claque sur les fesses en lui demandant si elle aime ça. Elle ne dit rien et se met à crier plus fort.
Je plaque mes mains sur ses hanches et j’y vais à fond, mes hanches claquent sur ses fesses à chaque coup de bite. Je jouis en lui disant que c’est bon, elle de son coté continue à pousser de petits cris même lorsque j’ai cessé de bouger.

On reprend nos esprits, on se rappelle qu’on est dans un ascenseur. On se rhabille vite fait et le dépanneur arrive au moment où je reboutonne mon pantalon.

Jules Pulpe | Aug 24, 2010